La cuve est un peu le cœur de votre carburateur, maniez avec précaution et délicatesse les pièces que vous allez en retirer, elles sont déjà calibrées et très difficiles à retrouver sur le marché, alors il vaut mieux éviter de les abîmer !

Pour commencer, on va enlever le boîtier du papillon, pour ne travailler que sur la cuve. Il y a deux vis à tête cruciforme à enlever, normalement elles ne sont pas très serrées :

Une fois enlevé, retirez la cale et les joints puis mettez le boîtier du papillon de côté. Si vous n’avez pas un carburateur comme celui-ci, prenez une photo de la position des joints & cale car l’emplacement des petits trous est primordial pour le bon fonctionnement de votre carburateur.

Vous pouvez en profiter pour donner un petit bain aux deux parties, histoire de finir de décrasser les zones qui étaient inaccessibles jusque-là.

Par la suite les photos ne seront pas toujours conformes avec l’état/contexte mais seront représentatives de l’action décrite.

On peut commencer par dévisser et sortir tous les gicleurs :

Pensez à enlever délicatement le joint qui se trouve sous le gicleur de reprise :

C’est au tour de l’ajutage d’automaticité de se faire dévisser :

Maintenant qu’on a fini avec les gicleurs, c’est au tour des membranes. On peut commencer par la membrane de reprise :

Maintenant on peut passer à la membrane de l’enrichisseur. Faites bien attention en l’enlevant, si elle n’est pas percée, il se peut que vous ayez besoin de la récupérer par la suite.
ATTENTION : Le mécanisme à l’intérieur de l’enrichisseur n’est pas démontable, il s’agit d’une sorte de soupape calibrée d’usine et sertie au montage délicate et impossible donc à remonter si vous parvenez à la défaire :

Avant de nettoyer la cuve, dans de l’essence propre, nettoyez les gicleurs et ressorts autant que possible.

Maintenant vous avez une cuve dépourvue de tout accessoire. Vous pouvez lui donner un bon bain ainsi qu’aux couvercles des membranes. Insistez dans la cuve et le venturi. Pensez à tenter de mettre un peu d’essence un peu dans tous les trous. N’oubliez pas le socle du gicleur de reprise.
Comme précédemment, plusieurs bains peuvent s’avérer nécessaires jusqu’à ce que l’essence ne se colore plus trop de saletés.

Pensez à bien nettoyer le socle du gicleur de ralenti, il est souvent bien plus sale qu’ailleurs. Vous pouvez vous aider d’un coton-tige pour ce faire, insistez jusqu’à ce que ca ne ressorte plus sale du tout :

Une fois ce nettoyage fait, vous pouvez donner un coup de brosse en bronze aux couvercles et aux socles pour dégager toute trace des anciens joints/membranes.
Par ailleurs, ce n’est pas utile, mais juste pour l’esthétique, vous pouvez faire ca aussi sur les gicleurs pour qu’ils retrouvent leur brillance d’antan !

La cuve est moins sale (eh oui, elle n’est pas encore tout à fait propre), on peut passer maintenant au boîtier du papillon.